jeudi 17 novembre 2016

Amazing Amiens : quand Amazon sert à attirer des investisseurs


Publicité vue dans le métro à Paris ce matin. Au départ, je me suis dit que la ville d'Amiens était folle d'utiliser la police d'Amazon pour faire une pub. Puis j'ai compris (parfois il me faut un peu de temps, je le reconnais).
Quand Amazon devient une marque suffisamment forte pour être utilisée par des villes afin d'inciter les investisseurs à venir.
Bravo Amazon et bonne idée de la part des services de com/marketing de la ville d'Amiens.

samedi 15 octobre 2016

Ballers, saison 2. Mon avis.

Il y a un an presque jour pour jour, je terminais la saison de la nouvelle série de HBO : Ballers.
J'avais d'ailleurs écrit un post sur Ballers avec le fameux Dwayne Johnson "The Rock" et bien entendu l'excellent John David Washington (le fils de Denzel Washington).

La série tourne autour d'une ancienne star du football américain reconvertie en gérant de fortune des stars actuelles. L'univers est donc celui du sport, mais je vous rassure (ou je vais vous décevoir), il n'y aucune, amis alors aucune scène de football. Etant un grand fan de ce sport, je regrette un peu ce parti pris, mais en même temps je dois reconnaître qu'il aurait été difficile de montrer quelques scènes seulement. Nous ne sommes donc pas dans une série de football comme l'a été l'excellente série Friday Night Lights.

J'avais bien aimé la saison 1 de Ballers, mais j'étais resté sur ma faim. 10 épisodes de 22 minutes, c'est court pour une série. Dès sa sortie, j'ai immédiatement acheté la saison 2 sur iTunes.

Bon. La série met un peu de temps à démarrer. Il ne se passe pas beaucoup de choses dans les 2 ou 3 premiers épisodes, mais après ce début timide et un peu décevant, la saison 2 trouve son rythme et là c'est un vrai régal. Tous les acteurs sont bons (y compris Andy Garcia qui est méconnaissable) et la bande son est incroyable. J'ai regardé sur iTunes si HBO avait sorti la BO de la série, mais apparemment non. Dommage.

Seul regret (attention spoiler) le dernier épisode se termine comme n'importe quel épisode de la saison. Je préfère les saisons qui ont une "vraie" fin.

J'ai donc pris beaucoup de plaisir à voir cette saison 2 de Ballers et j'attends (déjà) avec impatience la saison 3.





mercredi 28 septembre 2016

Zenly : vidéo sur très intéressante réalisée par Start-up Begins

J'ai parlé à deux reprises de Zenly. Lors de sa première levée de fonds (série A) avec IdInvest et Xavier Niel et lors de la seconde levée de fonds (série B) avec le fonds de venture capital Benchmark. 

Start-up Begins, une start-up spécialisée dans les vidéos qui racontent les histoires qui sont derrière les levées de fonds et autres aventures des start-ups, a réalisé une vidéo très intéressante sur Zenly. Les deux fondateurs de Zenly parlent de leur rencontre, de leurs débuts, de leurs erreurs, de leurs levée de fonds et de leurs ambitions. 

C'est un peu romancé, mais c'est très intéressant. 



mardi 27 septembre 2016

Zenly annonce une nouvelle levée de fonds avec le fonds d'investissement Benchmark Capital

Zenly, la start-up française qui propose un réseau social basé sur un algorithme qui géolocalise de manière précise nos amis, vient d'annoncer une nouvelle levée de fonds avec le fonds Benchmark.

Le montant de la levée de fonds est de 20 M$ ! C'est d'autant plus impressionnant que Zenly avait levé 10 M€ il y a quelques mois, en mai 2016 pour être précis. Mais comme le souligne Tech Crunch, il est difficile de dire non à Benchmark.

Benchmark est un fonds de capital-risque (venture capital) créé en 1995 en Californie à Menlo Park. Depuis sa création, Benchmark a levé 1.5 milliards de dollars et a investi dans 247 start-ups (source Crunch Base). Benchmark détaille son portefeuille de participations sur son compte Twitter.
Parmi ces 247 investissements, on trouve des strat-ups comme Ebay, OpenTable, Dropbox, Instagram, Snapchat ou encore Uber.
Pour l'anecdote, Benchamrk avait investi 6.7 M$ dans Ebay en 1997 et ils ont récupéré 5 milliards de dollars deux ans après, au printemps 1999 (source Wikipedia) !

Fait rarissime, Tech Crunch souligne que Benchmark a investi directement dans la société française afin de ne pas perdre de temps. La croissance de Zenly doit être remarquable ! En effet, selon Business Insider, Zenly aurait une croissance de 8% par semaine !

A titre d'information, lors de la levée de fonds de mai 2016, Zenly comptait 1.7 millions de téléchargement et 340 000 utilisateurs actifs,

J'avais d'ailleurs écrit un article sur cette levée de fonds de 10 M€ fin mai 2016.

Bravo pour cette belle levée qui place Zenly comme un acteur de premier plan dans les secteurs très concurrentiels des réseaux sociaux et de la géolocalisation.

lundi 26 septembre 2016

Blue Apron : une start-up avec une croissance incroyable

Connaissez-vous Blue Apron (Tablier Bleu en français) ?

Cette start-up est peu connue du grand public européen même si quelques sociétés européennes et notamment françaises ont des propositions de valeur et des modèles économiques très proches.

Blue Apron a une proposition de valeur simple : vous livrer une fois par semaine des ingrédients parfaitement proportionnés accompagnés des recettes pour les cuisiner. Les ingrédients sont frais et les recettes sont didactiques. Plus besoin de faire les courses, plus besoin d’acheter à l'autre bout de la ville, l'ingrédient rare dans un grand sachet alors que nous n'avons besoin que de 2 grammes.
Blue Apron nous rend la cuisine facile et agréable.

Les boxes livrées sont relativement onéreuses. Pour 3 repas par semaine pour 2 personnes, le prix de la box Blue Apron est de 59.94$, soit 9.99$ par personne et par repas. Le détail du pricing est ici.

En septembre 2016, Blue Apron comptait 4 000 employés, 3 centres logistiques et une équipe dédiée de "agri-écologistes".

Je parle de Blue Apron car cette start-up connaît un immense succès. Créée en 2012 à New York, Blue Apron a une croissance fulgurante.

En novembre 2014, Blue Apron annonçait livrer 1 million de repas chaque mois. A 10$ par repas, cela représentait un chiffre d'affaire annuel de 120 M$. Quelques mois plus tard, en juin 2015, la start-up communiquait sur 3 millions de repas livrés chaque mois, soit un chiffre d'affaires de 360 M$ par an. En septembre 2016, les chiffres annoncés sont encore plus impressionnant puisqu'on parle de 8 millions de repas livrés par mois et donc d'un chiffre d'affaires annuel de 960 M$. Des rumeurs d'IPO circulent même !

Bien entendu, cette croissance s'est appuyée et/ou a permis des levées de fonds conséquentes. Selon Crunch Base, Blue Apron a levé un total de 194 M$ en 5 tours de table. La dernière augmentation de capital qui a eu lieu en juin 2015 totalise à elle seule 135 M$ sur une valorisation de 2 milliards ! En novembre 2014, quand la société vendait 1 M de repas par mois, la valorisation était de 450 M$.

Au capital, on retrouve Bessemer Ventures Partenrs dont j'ai déjà parlé au sujet de leur anti-porfolio. Bessemer a investi dès le tour d'amorçage et a ensuite participé aux quatre autres augmentations de capital de Blue Apron.
Les levées de fonds se sont séquencées de la manière suivante :
  • Amorçage : tour d'amorçage de 800 K$
  • 1er tour : février 2013, 3 M$ levés
  • 2e tour : août 2013, 5M$ levés
  • 3e tour : avril 2014, 50 M$ levés sur une valorisation de 450 M$
  • 4e tour : juin 2015, 135 M$ levés sur une valorisaiton de Blue Apron de 2 milliards
La dernière levée de fonds de 135 M$ a été utilisée pour accroître le nombre de centre logistiques et développer les autres aspects logistiques, notamment informatique. 

 


Si vous voulez avoir plus d'informations sur Blue Apron, je vous conseille les articles suivants :

  • Fortune : http://fortune.com/2016/09/24/how-blue-apron-got-it-right/
  • Tech Crunch : https://techcrunch.com/2015/06/09/blue-apron-cooks-up-135-million-in-series-d-funding/
  • Crunch Base : http://www.crunchbase.com/organization/blue-apron#/entity
  • Zacks : https://www.zacks.com/stock/news/231933/will-blue-aprons-next-delivery-be-an-ipo



samedi 24 septembre 2016

Silicon Valley : excellente série comique sur l'univers des start-ups

Silicon Valley est une excellente série de HBO.

Comme son  nom l'indique, cette série comique se passe dans la Silicon Valley. La série raconte l'histoire de quatre développeurs, quatre geeks, dont  un d'entre eux a développé un puissant algorithme qui a un potentiel énorme. Cet algorithme va les pousser à créer leur société et les voilà partis dans l'univers impitoyable de la Silicon Valley.

Cette série a été créée par Mike Judge qui a lui-même travailler dans la Silicon Valley.

Nous en sommes à la 3e saison de Silicon Valley et comme je le disais pour Veep, la qualité des saisons ne cesse d'augmenter.

Pour être franc, je ne sais pas si cette série peut plaire à un public qui ne connait pas l'univers des start-ups, des développeurs, des fonds d'investissement et des nouvelles technologies. Mais... si vous vous y connaissez un peu en start-ups et autres, vous allez adorer cette série et donc vous allez rire !

Les dialogues et les situations sont très bien vues et les acteurs sont vraiment bons. D'ailleurs, une petite mention spéciale à Thomas Middletich qui joue le rôle du développeur à l'origine de l'algorithme qui est exceptionnel et qui a un tout petit rôle dans Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese (il joue le rôle du salarié qui se retrouve en train de donner à manger à son poisson rouge le jour où Jordan Blefort attend la visite de Steeve Madden dont ils souhaitent introduire la société en bourse).

Bref, une très bonne série comique sur l'univers de la Silcon Valley. A voir absolument.


Bessemer Venture Partners : les start-ups dans lequelles ils n'ont pas investi et pourquoi (avec une bonne dose d'humour)


Bessemer Venture Partners est un fonds d'investissement, plus précisément un fonds de capital-risque historique de la Silicon Valley. 

Ils ont investi dans des start-ups qui sont devenues aujourd'hui des leaders et des références dans leur domaine. A titre d'exemple, voici quelques-unes des start-ups dans lesquelles ils ont investi : 

  • LinkedIn
  • Yelp
  • Criteo
  • Skype
  • Pinterest

Leur track record compte 117 IPO (introduction en bourse) et plusieurs Trade Sale (vente à une autre société). 

On peut donc dire que c'est un fonds de capital-risque de premier plan. L'équipe d'investissement a un bon sens de l'humour puisqu'elle a mis sur le site une page appelée anti portfolio. Chaque fonds de VC (Venture Capital , soit capital-risque en français) a une page porfolio sur laquelle il liste toutes les start-ups dans lesquelles il a investi.
Bessemer Venture Partners a mis sur cette page anti portfolio quelques start-ups dans lesquelles il n'a pas investi et qui sont devenues des leaders dans leurs domaines quelques temps après (parfois juste quelques mois après que Bessemer a refusé d'investir). 

Ils ont ainsi refusé d'investir dans Apple, Facebook ou encore FedEx. Là où cette page est amusante c'est qu'à côté des logos des start-ups qu'ils ont refusées, ils ont mis une phrase pleine d'humour avec la raison pour laquelle ils n'ont pas fait le deal. 

Ainsi, pour Apple on peut lire : "BVP had the opportunity to invest in pre-IPO secondary stock in Apple at a $60M valuation. BVP's Neill Brownstein called it "outrageously expensive.""

Pour ebay : "Stamps? Coins? Comic books? You've GOT to be kidding," thought Cowan. "No-brainer pass."

Je vous laisse découvrir les autres start-ups de l'anti-porfolio et les raisons pour lequelles Bessemer n'a pas investi, c'est ici

mardi 20 septembre 2016

Veep


J'ai découvert la série comique Veep grâce à un ami et je dois reconnaître que je n'ai pas du tout aimé.
 
Puis, un ou deux ans après j'ai regardé la vidéo du Huffington Post sur Veep et là les journalistes m'ont mis la.puce à l'oreille. Ce qu'ils en disaient ainsi que les extraits présentés m'ont poussé à reprendre cette série.que.javais.sans doute écartée trop vite.

Je n'ai pas fait de binge watching mais j'ai rapidement vu les 5 saisons de Veep. Et ça fait du bien ! 

D'abord parce que c'est une série comique et c'est assez rare d'avoir une série comique de qualité. Ensuite parce que c'est une série sur la politique et que j'adore la politique (je n'ai pas fait Sciences Po par hasard). Enfin parce que les acteurs sont excellents. Une mention particulière à Julia Louis-Dreyfus qui incarne la fameuse Veep et qui est tout simplement incroyable. Elle a d'ailleurs reçu 5 années de suite le Emmy Awards. Lors de la remise de celui de 2016 elle a fait un discours bien vu et un bel hommage à son père qui venait tout juste de décéder.

Pour conclure,  je soulignerai un fait assez rare dans les séries américaines actuelles: Veep gagne en qualité au fur et mesure des saisons. Et c'est un vrai régal.

dimanche 18 septembre 2016

Remember d'Atom Egoyan



Je viens de voir "Remember" d'Atom Egoyan.

Le synopsis est assez simple. Zev, 85 ans, est un survivant de la Shoah qui souffre de démence sénile. Deux semaines auparavant, sa femme Ruth est morte. Un ami, ancien déporté d'Auschwitz lui aussi, rappelle à Zev la promesse qu'il a faite à sa femme: retrouver et tuer le nazi qui a assassiné leur famille à tous les trois. Zev part à travers les Etats-Unis et le Canada à la recherche de cet ancien nazi avec en poche une lettre de son ami dont la mission est de lui rappeler le but de son voyage.

Je n'avais jamais vu de film d'Atom Egoyan, même si le nom de ce metteur en scène m'était familier. "Remember" est un film surprenant. Il fait partie de ces films pour lesquels il est difficile de rester neutre.

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé.

L'histoire est forte. Les rencontres effectuées par Zev dans ce road movie sont toutes surprenantes et déstabilisantes. Atom Egoyan alterne les moments de tension violente avec les moments de voyage et de découverte. 
Les acteurs sont incroyablement bons, notamment Christopher Plummer qui joue le rôle principal, celui de Zev.

En quelques mots, Remember fait partie de cette catégorie de films qui remuent, qui ne laissent pas indifférents et dont on y repense le lendemain et même longtemps après. 

C'est un très bon film.

samedi 17 septembre 2016

Wide Churchill de Romeo Y Julieta, mon avis


A mon avis, le Wide Churchill de Romeo Y Julieta est un des meilleurs cigares du moment.

Situé entre le Short Churchill et le Churchill, le Wide Churchill est un cigare parfait en terme de diamètre et de longueur.
Le short Churchill est agréable mais c'est un module un peu trop petit à mon goût. Avec le wide Churchill, on retrouve une longueur qui en fait un cigare de fin de soirée et on retrouve aussi le diamètre épais et très agréable du Churchill.

Pour un cubain, le tirage est parfait (en bref, pas obligé de le rallumer toutes les 5 minutes), les arômes sont légers et doux. C'est un vrai régal.

A mon avis, il faut fumer le Wide Churchill dehors ou avoir un bon système d'aération car il dégage une épaisse fumée, ce qui fait partie du charme et du plaisir de ce cigare, mais cela peut être gênant pour l'entourage.

Allez, je retourne finir le mien !

lundi 12 septembre 2016

Les chiffres clés du e-commerce en France (chiffres de la FEVAD)


Les principaux indicateurs clés à retenir de cette étude sont les suivants :
  • Le chiffre d’affaires du e-commerce pour l’année 2015 s’élève à 65 Mds € en hausse de 14% par rapport à 2014. 
  • Pour la première  fois, le chiffre d’affaires du m-commerce, c’est-à-dire le commerce sur mobile représente 10% du total à 6,4 Mds€. La progression du m-commerce est de 40% entre 2014 et 2015. Depuis 2011, le m-commerce est passé de 0,4 Mds € de chiffre d’affaires à 6,4 Mds€.
  • Le montant moyen d’une transaction e-commerce est de 78 €, en baisse de 4,5% par rapport à 2014. Surtout, le montant moyen est en forte baisse sur le long terme puisqu’il était de 90€ en 2010, soit une baisse de 13% en 6 ans.
  • En moyenne, les consommateurs sur Internet réalisent 22,9 transactions par an, soit presque 2 par mois. 
  • Si le panier moyen baisse sur le long terme, le montant total dépensé sur Internet augmente. Ainsi, un acheteur dépense en moyenne 1780€ par an sur Internet en 2015 contre 1500€ en 2013.
  • Le e-commerce a encore de belles marges de progression en France car il représente uniquement 7% du commerce de détail en 2015 (nous sommes à 10% pour les Etats-Unis). Il faut cependant regarder cette part du e-commece dans le commerce de détail avec plus de précision car pour certains secteurs comme le voyage, le e-commerce représente 43% du chiffre d’affaires total du secteur.
  • Le nombre de sites actifs est également en forte hausse puisqu’il y avait 182 000 sites actifs en 2015 contre 64 000 en 2009. Mais attention ! Ce chiffre doit être mis en relation avec le chiffre d’affaires généré et là, il y a une très forte disparité : 4.9% des sites actifs en 2015 ont généré 85% du chiffre d’affaires du e-commerce. La répartition se fait comme suit :
    • 95.1% des sites e-commerce réalisent moins de 1 millions € de chiffre d'affaires
    • 4.3% des sites e-commerce réalisent de 1 à 10 millions € de chiffre d'affaires
    • 0.6% des sites e-commerce réalisent plus de 10 millions € de chiffre d'affaires
  • 89% des sites e-commerce en France font moins de 10 ventes par jour.


Se lancer sur Internet en e-commerce peut sembler facile et moins onéreux qu'en physique, notamment parce qu'il n'y a pas de droit au bail à payer, mais décoller sur Internet demande du temps et est compliqué. 

Concernant les places de marché, leur essor se confirme année après année. 
  • 34% des Internautes ont acheté sur des places de marché au cours des 6 derniers mois (l'étude date de juin 2016)
  • 29% des sites e-commerce utilisent un site web revendeur ou une place de marché
  • Le volume d'affaires réalisé sur les places de marché est passé de 2.3 millairds € en 2014 à 3.1 milliards € en 2015. Ces 3.1 milliards € représentent 9% des parts de ventes de produits en ligne. 

Pour la livraison, la FEVAD a publié pour la première fois une statistique qui indique le temps moyen qui s'écoule entre le passage de commande et la réception de celle-ci : le click-to-possession. 
  • Le click-to-possession est de 5.3 jours en moyenne en France. 


Enfin, au niveau du e-commerce mondial, la France se situe au 5e rang en terme de chiffre d'affaires généré derrière la Chine (1er), les Etats-Unis (2e), le Royaume-Uni (3e) et le Japon (4e).
L'étude note qu'avec "un taux d'équipement Internet équivalent à la moyenne européenne (83%), le taux d'e-acheteurs en France est de 12 points au-dessus de la moyenne européenne". 

Pour avoir plus de chiffres et d'information, je vous recommande de lire l'étude de la FEVAD qui est très claire et très complète : les chiffres clés 2016. 

mardi 6 septembre 2016

Pub pour la saison 2 de la série Narcos de Netflix



Superbe pub vue à la station de métro Arts et Métiers.
J'avais d'ailleurs commencé à écrire un post sur la saison 1 de Narcos la série produite par Netflix, mais je ne l'ai jamais écrit finalement.
En quelques mots, je n'ai pas aimé Narcos... Dans un premier temps.

Je m'attendais à une série sur le mode Scarface de Brian de Palma. Et au lieu de cela, j'avais une série dans le style du Parrain.
Soyons clair. Je suis un très grand fan de la trilogie Le Parrain.
Mais en commençant à regarder Narcos je voulais un rythme soutenu, oppressant comme dans Scarface. 

J'ai donc abandonné après deux épisodes. Mais j'ai dû me rendre à l'évidence. Tous mes amis amateurs de séries de qualité ne comprenaient pas pourquoi je n'avais pas aimé.
Je ne suis pas obtus. Loin de là. Sur leurs conseils, j'ai donc décidé de reprendre la série et je suis rentré dedans. J'ai été captivé par les acteurs et par le rythme qui m'avait rebuté au départ et j'ai adoré la série.

Comme quoi, parfois il faut savoir s'accrocher (même pour les séries) !

samedi 3 septembre 2016

Emmanuel Macron en route pour la présidence

Emmanuel Macron a démissionné cette semaine.
Ses ambitions présidentielles étaient devenues un secret de Polichinelle depuis la création de son mouvement En marche. Là, il franchit un nouveau pas. Il reprend sa liberté, mais il perd également les moyens et la visibilité que lui offrait son ministère.

Je suis étonné par le timing de cette démission. J'aurais pensé qu'il attendrait le plus longtemps possible avant de démissionner. Sans parti, sans militants, sans moyens financiers importants, son poste de Ministre de l'Economie était un formidable poste d'observation et surtout de visibilité. J'aurais donc pensé qu'il en profiterait le plus longtemps possible.

Quel sera donc son prochain mouvement ?
Je dirais la sortie d'un livre qui constituera sa plate-forme "programme". Cela lui permettra de s'exprimer sur des sujets autres que l'économie car pour l'instant nous ne savons pas grand chose de ces propositions "non économiques".

Et ensuite ? Rejoindra-t-il un parti ? Créera-t-il son propre parti ?

Je dirais plutôt la deuxième option, mais créer un parti quelques mois avant une élection présidentielle est un pari risqué.
Mais en politique, comme dans les affaires, il faut prendre en compte l'environnement, et cela veut dire prendre en compte les concurrents. Et là, on s'aperçoit qu'Emmanuel Macron a une belle marge de manoeuvre.

La droite est coincée dans ses primaires et la gauche ne fait pas comment gérer les primaires ni ce président si encombrant tellement son impopularité est grande. Alors oui, si à droite nous avons Sarkozy et à gauche Hollande, Macron a un boulevard devant lui, même avec un parti récent et donc encore relativement faible.

A suivre.

dimanche 29 mai 2016

Zenly, le réseau social de géolocalisation, a annoncé une levée de fonds de 10 M€

La start-up française Zenly vient d'annoncer une première levée de fonds de 10 M€.
Deux investisseurs principaux participent à cette augmentation de capital: le fonds de capital risque Idinvest Partners et Kima Ventures le fonds de Xavier Niel. Chaque VC apporte 3,5M€. Le solde a été souscrit par des Business Angels.
Plusieurs points sont intéressants dans cette première levée de fonds:
1. Le montant
Réaliser une première augmentation de capital d'un montant de 10 M€ est rare que ce soit pour une société française ou même américaine.
2. Le secteur
Zenly est un réseau social qui permet de géolocaliser ces amis en temps réel.
Alors que le secteur des réseaux sociaux est dominé par des géants comme Facebook, Twitter, Instagram ou encore Snapchat, lancer un nouveau réseau social peut sembler difficile.
3. L'avantage compétitif
Zenly propose un réseau social basé sur un algorithme qui géolocalise de manière très précise nos amis. Cette précision est déterminante dans le cadre de Zenly et elle est impressionnante. Mais qui dit géolocalisation et pertinence de cette géolocalisation dit en général forte consommation de batterie. Et c'est justement la deuxième innovation: Zenly a réussi à mettre au point une technologie qui consomme très peu d'énergie. Utiliser Zenly ne mettra pas votre batterie à plat ! Et ça, c'est un vrai avantage compétitif.
A cela s'ajoute plein de features très sympa comme le fait de pouvoir consulter le niveau de batterie de ces amis.
Mais, ce qui a sans doute séduit les Investisseurs, ce sont les chiffres qui sont impressionnants: presque 1 M de téléchargements et 340 000 utilisateurs actifs chaque mois, soit 34% des personnes ayant téléchargés l'application.
C'est énorme ! D'autant plus que c'est chiffres ont été atteints en 14 mois. A ce jour, ce sont les adolescents qui sont le plus friand de cette nouvelle application.
Alors, on pourrait objecter qu'il y a eu plein d'autres applications mixant réseau social et géolocalisation à l'instar de Foursquare et que, pour l'instant, rien de pérenne n'en est sorti. C'est vrai.
Il faudra donc voir ce que donnera Zenly dans le temps, mais il faut reconnaître que les débuts sont prometteurs.

Voici une liste deux articles intéressants qui parlent de la levée de fonds de Zenly :
Techcrunch : Zenly proves that location sharing is not dead
Maddyness : Zenly, l’application de géolocalisation à laquelle les ados sont accros lève 10 millions d'euros

jeudi 19 mai 2016

Farfetch, la place de marché dédiée au luxe vient de lever 110 M$

Créée en 2008, Farfetch est une place de marché dédiée au luxe.
Elle propose à des revendeurs multi-marques de mettre leurs produits en vente sur son site.
La baseline de Farfetch résume bien sa proposition de valeur: 400 boutiques, 1 adresse.
Farfetch a eu dès sa création une stratégie de développement internationale. Ce choix est payant puisque la place de marché réalise à ce jour 26% de son chiffre d'affaires dans la région Asie-Pacifique.
D'après le site d'information Techcrunch, le volume de transactions réalisé en 2015 était de 500 M$ ! Farfetch prélève une commission sur ce volume d'affaires. La société réalise donc un chiffre d'affaires inférieur à 500 M$, mais ce niveau de volume d'affaires est quand même impressionnant.
Une partie de la levée de fonds servira à soutenir ce développement international et une autre partie permettra de renforcer encore la plate-forme technologique. En effet, l'aspect technologique est important pour une place de marché qui possède une architecture technique complexe.
Après avoir levé 85M$ en mars 2015, soit il y a un peu plus d'un an, Farfetch réalise une nouvelle levée d'un montant nettement supérieur puisque le montant de la levée est de 110 M$ auxquels vient s'ajouter un prêt de 50 M$ . L'apport "d'argent frais" est presque deux fois supérieur aux montants levés l'année dernière.
Cette dernière levée de fonds porte à 300 M$ le total des montants levés par Farfetch. Eurazeo apporte 20 M$ dans ce tour mené par Temasek (société d'investissement basée à Singapour), IDG Capital Partners (un fonds d'investissement très présent en Asie) et donc Eurazeo.
A l'image de Yoox Net A Porter qui a aussi développé une plate-forme technologique performante, Farfetch a commencé à proposer sa place de marché en marque blanche. A priori, Farfetch propose également toute son expertise e-commerce à ses clients. 
Farfetch démontre une nouvelle fois que le luxe et plus spécifiquement la vente de produits de luxe a toute sa place sur Internet. 

jeudi 10 mars 2016

Série Empire : surprenant et excellent !


Je viens de terminer la saison 1 de la série Empire.

J'avais été attiré par la campagne de pub visible dans le métro parisien. Une série qui se passe dans l'univers du rap, c'est assez rare pour attirer mon attention.

Le pitch est simple. Lucious Lyon est parti de rien et il a bâti un véritable empire dans l'univers du rap. Il a commencé en tant que chanteur et il est rapidement devenu producteur. Il produit aujourd'hui tous les plus grands artistes. Lucius Lyon vient de découvrir qu'il est atteint d'une maladie incurable. Son espérance de vie est de trois ans maximum. Il convoque donc ses trois fils et leur dit qu'un seul d'entre eux héritera de son empire : la guerre est déclarée. Parallèlement à cela, son ex-femme Cookie sort de prison après y avoir passée 17 ans et elle entend bien avoir sa part du gâteau. 

Je vais être franc : au début Empire ne m'a pas convaincu, mais alors pas du tout. Le premier épisode m'a paru assez plat, plus proche d'une série B que d'un blockbuster.

Pourtant, sur les conseils d'amis, j'y suis revenu. J'ai décidé de persévérer et de regarder encore quelques épisodes. Et là, entre le deuxième et le troisième épisode, le déclic s'est produit. J'ai commencé à vraiment apprécier cette série. Mais je n'ai pas enchaîné les épisodes. Non. Je les ai savourés. Petit à petit, presque un par un. 

Cette série est vraiment surprenante. Déstabilisante je dirai. Dans un même épisode, on peut avoir des situations dignes d'un soap opera et d'autres scènes qui débuchent sur des dialogues nerveux, drôles et puissants. 
Il faut ajouter à cela que de manière très surprenante Empire aborde des sujets comme l'homosexualité, les relations noirs / blancs aux États-Unis. 
Ces sujets de société ne sont pas traités de manière naïve, politiquement correct ou de manière superficielle. Bien au contraire. Ils sont traités de manière directe et franche. Sans aucune retenue. 

Enfin, last but not least, le casting est époustouflant. Une mention spéciale à Terrence Howard qui interprète de manière convaincante Lucious Lyon et une mention plus que spéciale à Taraji P. Henson qui interprète de manière absolument incroyable Cookie Lyon. Son personnage est déjà devenu culte grâce à ses tenues et surtout grâce à ses répliques hautes en couleur. Elle a d'ailleurs remporté le Golden Globes 2016 de la meilleure actrice pour ce rôle. 
Taraji P. Henson jouait également dans la série Person Of Interest (que je ne connais pas) et dans le superbe film L'étrange histoire de Benjamin Button. Elle s'était faite remarquée pour sa performance dans le rôle de Queenie. 

La série Empire est donc une immense surprise. C'est une série à voir absolument. 




dimanche 21 février 2016

Série israélienne "False Flag": très bonne série

Une nouvelle fois un grand merci à iTunes qui met régulièrement de nouvelles séries en ligne.

Cette fois, j'ai découvert une série israélienne : False Flag.

L'intrigue est la suivante: un ministre iranien a été enlevé. Le gouvernement russe, images à l'appui, accuse Israël d'être à l'origine de cet enlèvement. Les Russes donnent même les noms des membres du commando qui a exécuté l'opération.
Problème: les noms donnés sont ceux de citoyens lambda qui ne semblent avoir rien à voir avec cette affaire.

Le scénario est bon, l'intrigue est complexe (mais on comprend quand même) et les acteurs sont bons. 

Surtout cette série a su rester nerveuse et dynamique grâce à un format court puisqu'elle ne compte que 8 épisodes.

Je dois reconnaître qu'à la fin du premier épisode, je me suis demandé comment ils allaient tenir 7 épisodes de plus, mais les rebondissements sont là et maintiennent l'attention et la tension jusqu'au dernier épisode.

Nous ne sommes pas au niveau d'une autre série israélienne comme Hatufim mais False Flag se défend bien et est d'un très bon niveau.

A découvrir donc.